Deux anciens de l’UA raflent le 1er prix du Supernova Challenge 2019 | Université Antonine | UA

  • Deux anciens de l’UA raflent le 1er prix du Supernova Challenge 2019

    02 mai 2019
    Deux anciens de l’UA raflent  le 1er prix du Supernova Challenge 2019

    Paul Barakat Diab et Élie Nahas… retenez bien ces deux noms parce que vous allez encore entendre parler d’eux ! Ces deux amis ont en effet remporté le premier prix du Supernova Challenge 2019, un concours annuel de start-ups classé troisième plus gros au monde ; il s’est tenu début mai dernier au Dubai World Trade Centre dans les Émirats arabes unis. L’affaire n’était pas gagnée d’avance quand on sait la rude concurrence que les deux anciens de l’Université Antonine ont dû affronter ; pas moins de 60 autres start-ups des quatre coins de la planète : États-Unis, Grande-Bretagne, Allemagne, Singapour… étaient en effet dans la course !

    Mais rembobinons le film de cette belle aventure. L’histoire commence en 2016 alors que Paul et Élie sont en train de réviser ensemble pour leurs examens. Ils se rendent compte qu’ils n’appréhendent pas de la même manière ce qu’on leur a enseigné et réalisent qu’il y a matière à examiner la question de plus près. Pourquoi ne pas créer une application qui proposerait un apprentissage personnalisé en fonction du niveau, des besoins et du rythme de chacun ?, se disent-il. C’est ainsi qu’est née « Augmental Education ».

    La petite entreprise, qui a porté bien haut le nom de notre pays et de notre université aux Émirats, avait déjà fait parlé d’elle. Le journal L’Orient-le Jour lui avait en effet consacré un article en février 2017 suite à son franc succès. À l’époque, le logiciel n’en était encore qu’à sa phase de test, mais il attirait déjà l’attention puisque Augmental avait été sélectionné, parmi cent autres start-ups à travers le monde, pour être présenté à la conférence « Banque du Liban Accelerate 2016 ».

    Aujourd’hui, le logiciel – qui est finalement une sorte de Montessori virtuel du XXIe siècle – est entré dans quelques écoles libanaises. Il fait partie du quotidien de pas mal d’élèves entre 12 et 18 ans et augmenterait leurs capacités de 30 %. Nos deux ingénieurs espèrent pouvoir un jour le proposer aux écoles publiques et aux universités. La coquette de 50 000 dollars qu’ils ont reçue va certainement les aider à atteindre leurs objectifs en leur permettant d’améliorer leur produit. Et qui sait, peut-être ce logiciel sera-t-il bientôt une référence internationale dans le monde de l’éducation ? C’est, en tout cas, tout le mal qu’on leur souhaite !